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Portraits Rebecca Munroe
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Rebecca Munroe, je suis une maison de production unipersonnelle. Je réalise, filme et monte aussi bien que je photographie de temps en temps. Vous avez pas mal de chance de me trouver avec mon appareil photo et un café à la main.
Comment te définirais-tu en 3 mots ?
Chaleureuse, fiable, intuitive.
Qu’est-ce qui te fait te sentir femme ?
Je me sens femme lorsque je suis dans un bain profond, ou bien dans la mer. J’aime comme l’eau peut me faire sentir connectée à mon corps, qu’elle soit douce ou même agitée. Bien que je ne me sois jamais autant sentie femme que lorsque j’ai mal aux hanches après une longue marche.
À quoi ressemble une journée dans ta peau ?
Rien de très glamour. Je passe la plupart de mon temps à éditer et à créer une sorte d’imagerie, parfois à construire un décor pour la photographie de produits. C’est comme s’il n’y avait jamais assez d’heures dans une journée. En revanche, je prends toujours le temps de prendre soin de ma peau. J’ai un rituel lorsqu’il s’agit de mes soins de la peau. Nettoyage, sérums, huile, crème, et on recommence.
Quelle est ta plus grande fierté ?
J’ai du mal à percevoir mon propre moment de « fierté », je pense que la plupart de mes moments de fierté sont dus au fait que je suis fier des autres, de mes amis et de ma famille. Je suis la plus fière quand je vois mes proches réussir.
Une anecdote de ta vie qui t’a fait avancer ?
Quand je venais d’être diplômée de l’école de cinéma, j’ai commencé à travailler pour une grande société de production à Soho. L’environnement était horrible, mais je pensais que je devais être là pour commencer en bas avant d’arriver en haut. Au bout d’un moment, je me suis rendu compte que la société utilisait mes idées et mon travail de caméra sans me laisser percevoir le moindre intérêt, ni même laisser mon nom être associé au travail, car j’étais considérée comme « junior ». Je me suis dit que s’ils vendaient mon travail pour faire du profit, je pouvais sûrement faire de même. Contre toutes les recommandations, je suis partie. Ce fut la meilleure décision prise dans ma vingtaine. Depuis, j’ai toujours cru en moi.
Quel est ton rapport à ton corps et ton esprit ?
Mon corps et mon esprit ne sont pas toujours d’accord. J’aime tout ce que je suis, mais il m’a fallu beaucoup de travail pour désapprendre et réapprendre la façon dont je me parlais à moi-même. Mon esprit peut faire remonter beaucoup de pensées intrusives si je n’ai pas passé assez de temps avec moi-même. J’ai parfois besoin de parler plus gentiment à mon corps. Je suis une femme de grande taille et j’ai parfois l’impression que le monde n’est pas prêt à ce que je m’aime.
Qu’est-ce qui te rebooste au quotidien quand tu ne te sens pas bien ?
Une infusion, me maquiller, faire des câlins à mon chat.
Quels sont les rituels beauté et bien-être dont tu ne pourrais plus te passer ou que tu pratiques tous les jours ?
Le massage du visage est quelque chose que j’ai toujours, toujours fait. Ma mère est une masseuse professionnelle et j’ai été élevée en sachant ce qu’un bon massage peut faire au corps comme à l’esprit.
Si tu devais garder un seul produit de beauté dans ton vanity ? (crème, sérum, huile, contour des yeux etc…)
Une huile légère. Seulement parce qu’elle est la plus agréable à appliquer !
Ton produit Aime favori et pourquoi ?
French Glow, un classique ! Je les ai pris pendant si longtemps, je ne veux pas voir à quoi ma peau ressemble sans ! Je recommande cette cure à tout le monde.
As-tu des lectures à recommander ?
« The Body Keeps The Score » de Bessel Van der Kolk, « Ways of Seeing » de Jon Berger, et « Delta of Venus » de Anaïs Nin. Ces trois livres ensemble sont une essence pour moi.
Quel est ton plaisir coupable ?
Je ne crois pas en les plaisirs coupables, je ne crois pas que les plaisirs devraient venir avec de la culpabilité (tant que tu ne portes pas préjudice aux autres).
Quelle est ta madeleine de Proust ?
Un ancien parfum signé Davidoff, je crois qu’il s’appelait « Cool Water ». Je pense à mon partenaire quand nous nagions au large des côtes du sud de la France, au sexe et aussi à l’eau de mer. J’aime les parfums profonds.
Comment définirais-tu ta vision du monde d’aujourd’hui ?
Je pense que c’est une bataille de libertés. Il y a eu tellement d’évolution mais aussi tellement de récession. En vivant au Royaume-Uni, je peux vraiment sentir un grand fossé, qui a causé tant de douleur. Mais je garde espoir. J’aime me concentrer sur la beauté de l’art et de la culture qui se créent en ce moment.
Que dirais-tu à la toi d’il y a 20 ans ?
Continue comme ça bébé, n’ai pas peur d’aimer comme tu le fais.
Quel est ton mantra ?
Respire, écoute et apprends. Si tout le reste échoue, écoute ton instinct.
Tes projets pour la suite ?
Je veux continuer à filmer, à créer et à me dépasser sur le plan créatif. Je veux voyager un peu plus et apprendre de nouvelles techniques. J’espère partir au Portugal pour un séjour intensif de surf, j’ai toujours voulu être capable de surfer sur les vagues. J’espère vraiment pouvoir maîtriser cette pratique.