Rosacée et inflammation : quel est le lien ?
La rosacée est une maladie inflammatoire chronique de la peau, souvent localisée sur le visage (joues, nez, front, menton). Elle se manifeste par des rougeurs diffuses, des sensations d’échauffement, des petits vaisseaux visibles ou encore des poussées de boutons inflammés.
Selon Claire Borwin, diététicienne-nutritionniste et experte Aime, il est essentiel de regarder au-delà de la peau pour mieux comprendre ce qui se joue :
"Chez de nombreuses personnes atteintes de rosacée, on observe aussi un déséquilibre intestinal. Un microbiote fragilisé ou une barrière intestinale perméable peuvent entretenir l’inflammation qui s’exprime ensuite sur la peau.”
En clair ? Quand la barrière intestinale est fragilisée, des toxines ou molécules mal digérées peuvent passer dans la circulation sanguine, entretenir une inflammation et… se manifester sur la peau. C’est le fameux axe intestin-peau : l’état de notre flore intestinale et la qualité de notre digestion peuvent influencer la santé et l’équilibre de la peau.
Les aliments à éviter en cas de rosacée
Chaque peau réagit différemment, mais certains aliments sont fréquemment identifiés comme déclencheurs de poussées ou de rougeurs. Le bon réflexe : les identifier, tester, observer. Voici les plus fréquents :
- L’alcool, en particulier le vin rouge, connu pour favoriser les bouffées vasomotrices,
- Les boissons très chaudes (café, thé noir) qui favorisent la dilatation des vaisseaux sanguins
- Les aliments épicés, souvent responsables de phénomène de vasodilatation
- Les produits laitiers issus de mammifères, parfois mal tolérés
- Le gluten, qui peut favoriser une hyperperméabilité intestinale chez certaines personnes
- Le sucre raffiné, pro-inflammatoire par nature
- La tomate, les fraises et les agrumes, riches en histamine qui promeut certains mécanismes inflammatoires et favorisent l’apparition des symptômes de la rosacée
Le conseil de Claire : "Ce n’est pas une liste d’interdits, mais plutôt une base pour mieux se connaître. Tenir un journal alimentaire pendant quelques semaines peut aider à repérer ce qui déclenche les rougeurs ou les crises."
Les aliments à privilégier pour apaiser la peau
Bonne nouvelle : l’alimentation peut aussi devenir une alliée précieuse pour calmer la rosacée. Voici les grandes familles à favoriser :
- Les légumes verts et les fruits rouges, riches en antioxydants et en polyphénols
- Les aliments riches en oméga-3 : poissons gras (sardines, maquereaux), graines de lin ou de chia
- Les aliments fermentés (choucroute crue, kéfir, miso) pour chouchouter le microbiote
- Les bouillons maison, riches en collagène et en glutamine
- Les épices douces anti-inflammatoires, comme le curcuma (avec poivre noir) ou le gingembre
En bref, misez sur une alimentation simple, naturelle, non transformée, avec un maximum de produits bruts et frais.
Les compléments alimentaires qui font la différence
Certaines situations (stress prolongé, fatigue digestive, terrain inflammatoire) peuvent nécessiter un coup de pouce.
French Glow, notre cure phare pour les peaux sujettes aux rougeurs et aux imperfections inflammatoires combine probiotiques, huile de bourrache, acide hyaluronique et acide acide alpha lipoïque pour agir à la fois sur l’équilibre du microbiote intestinal et la régulation de l’inflammation cutanée.
Le bon geste pour booster l’efficacité de votre cure ? Associez la prise de French Glow à une supplémentation en L-glutamine, un acide aminé clé pour restaurer, renforcer et préserver la barrière intestinale. En limitant la porosité intestinale, il améliore l’absorption des nutriments et prépare le corps à tirer le meilleur parti de chaque formule. Résultat : une efficacité renforcée, une peau plus lumineuse et un bien-être plus durable.